-Album : Recovery
-Producteur Executif : Dr-Dre
-Auteur : Marshall Bruce Mathers
Co-Producteur : Just Blaze, DJ Khalil, Mr. Porter, Supa Dups, Emile Haynie, Boi 1da, Jim Jonsin, Script Shepherd, Nick Brongers, Alex Da Kid, Havoc.
Eminem de dos, marchant au loin sur une route déserté, seul, qui va inlassablement de l'avant. Une image qui me fais pensé a la couverture de son album 8Mile. C'est une des deux couvertures d'album disponible sur ce septiéme Album Studio, que dire du Skeud en question ? Tous simplement surprenant, Eminem a su tiré parti des erreurs de son CD précédent, et nous reviens plus en forme que jamais, avec son premier single "Not Afraid" dans lequel il nous explique les épreuves qu'il a dut traversé, les choix qu'il a du faire, pour en venir au fait qu'il n'as plus peur de rien.
Pour étre sincére, quand j'ai vu pour la premiére fois la Tracklist de Recovery, je ne pensais pas acheter l'album, Relapse m'ayant relativement déçu, son accent surtout, que je trouvais insuportable, et ses trips de psychopate et tueurs en série que je trouvais un peu exagéré, je pensais alors que L'empire Shady tirait a sa fin, et que nous n'aurions désormais droit qu'a du réchauffer de la part du MC de Detroit, plus aucune nouveauté donc.
Heureusement, je me trompais sur ce point, car des nouveauté, cet albums en est plein, que ce sois par son flow, par la personnalité de chaque instrumentaux, ou part le don que l'ex blondinet a de donné des leçons de vie alliant agressivité, humour poésie, sans oublier son point de vue tranchant et redoutable qu'il c'est fait du drole de monde sur lequel ses fesses critique sont posé.
Non, Eminem ne c'est pas foutu de notre gueule sur cet album, c'est efforcé d'étre sincére, posé, laissant son costume de Slim Shady au Placard pour enfilé celui de Eminem, seulement et simplement Eminem.
L'heure est au lavage, comme a son habitude, Mr Mathers lave son linge sale en public, met les point sur les "i", remet les idées en place bref, fou les choses au clair, mais cette fois ci, il n'y a pas les pauvres cible sans défense habituelle, et le MC range son stylo de diss, sors celui de l'auto critique et prend du recul sur sa vie antérieur, sacré bordel sa va s'en dire, thérapie, cure de désintox, mort de son meilleur amis, on a méme de nouveau droit a un morceaux sur sa maintenant devenu culte, Kim.
Mais que serais Eminem sans ce perpétuel besoin de surprendre les gens ? de tenté de nouvelles expérience musicale, d'explorer de nouveau horizons, donc comme le veux la tradition Eminem a modifié certaines chose que nous avions pris pour acquis : son accent a changé, il a retrouvé du poil de la béte et sa voix est agressive et il pousse la gueulante pendant 70 minutes (un peu trop parfois peut-étre), sa musique est également plus ouverte a un nouveau public, avec des duo disons le, trés surprenant lorsqu'on connais un peu le rappeur.
C'est donc au tour de Rihanna et de Pink d'agrandir la liste de collaboration de Eminem, qui est tous simplement... immense. Elle ne fais pas que s'agrandir du coté des chanteuses et chanteurs, non, pour ce CD Eminem a l'air de vouloir retourné le monde du Rap Game, peu étre le trouve t'il trop monotone. c'est donc plus qu'une brochette de producteurs qui ce retrouve dérriére la console, permettant au blondinet (excusez l'expression, je sais qu'elle n'est plus d'actualité) de ce concentré sur ses textes et limitant ses préocupations a :"comment vais-je rappé sur ce beat".
On pourrait pensé avec ce que j'ai écrit plus haut, que c'est l'album le plus réussi de Eminem et qu'il n'y a pas de défauts, malheureusement, parfait n'existe pas, et Em n'échappe pas a la régle.
Ceci est donné d'un point de vue subjectif, je trouve personnellement que l'humour si réputé du rappeur prend un coup dans ce skeud, faut étre réaliste, il fais la gueule du début a la fin, bien sur quelque phrases bien choisi par ci par la, mais on est loin d'un égo-trip comme il sais si bien les faire, le seul son qui pourrait prendre le titre de Ego-trip sur cet Album, c'est "W.T.P" et.. voila quoi... on reste sur notre faim.
Je trouve aussi que le featuring avec Pink "Won't Back Down" est d'un niveau nettement plus bas que le reste de la galette, je suis personnellement incapable de l'écouté en entier.
Et enfin certains me diront, "Eminem n'est plus Eminem" et je trouve que ça foutrement vrai, beaucoups sont encore dans le deuil d'un blondinet rebeller utilisant le mot Fuck a profusion, et s'attaquant a toute les petite fesses du Showbiz américain, avec des métaphores et un humour qui reléve du génie, et une désinvolture qui a contribuer a faire de lui une légende et un modéle auprés des jeunes du monde entier, "tu veux vraiment pas reprendre une pill Em ?"
"So You Can suck my dick if you don't like my shit, cause I was High when I wrote this so suck my dick." (Under Influence - TMMLP)
Conclusion, Recovery, un album bien au dessus de son précédent skeud, un vent frais dans le rap, Le rappeur a fini sa lessive pour cette fois, mais vu la vitesse a laquelle il ce sali, la prochaine tournée est pour dans pas longtemps. Certe n'est pas au niveau d'un The Marshall Mathers LP, cependant je léve mon verre a un rappeur qui aprés 10 ans dans l'industrie, est encore capable de ce renouvelé, d'évolué, de surprendre, et aprés tous, comme le dis Zadie Smith :
« Qui d'autre qu'Eminem peut faire rimer quatorze syllabes par vers, enrager le sénat américain, conter une histoire, écrire un pamphlet, pousser sa voix dans tous les registres, jouer avec le rythme, transcender un genre entier, être métaphorique, allégorique, politique, comique et très, très personnel... »;)
Tous est dis.